CRPM 063Les questions de migrations qui ont été au programme de travail de la CRPM depuis quelques mois, étaient au cœur des discussions de l’Assemblée générale de la CRPM réunie à Florence les 5-6 novembre 2015 en présence de Christos Stylianides, Commissaire européen en charge de l’aide humanitaire et de la gestion des crises.

Lors de ces derniers mois, entre autres initiatives, les Régions de la CRPM ont adressé une lettre ouverte aux Chefs d’états et des Gouvernements pour réclamer leur solidarité et une lettre au Président Juncker proposant l’utilisation des ressources non dépensées des Fonds européens pour financer en partie les actions d’interventions d’urgence.

La Présidente de l’Association des Régions Grecques et Gouverneur de la Région Nord-Egée, Christiana Kalogirou a également rencontré le Président Juncker et la crise des réfugiés étaient par parmi les questions discutées. Les Régions de la CRPM ont déjà démontré d’une manière active leur solidarité en soutenant la campagne de sensibilisation publique «Nous sommes tous Méditerranéens».

A Florence, les délégués ont adopté une déclaration sur ces questions et ont appelé pour « une augmentation considérable des efforts et des ressources consacrés à l’intégration socio-économique des migrants et une participation accrue des Régions dans le processus de consultation et de décisions de l’UE ».

En effet, différentes Régions CRPM sont confrontées à une crise humanitaire sévère. En première ligne, elles doivent apporter un soutien humain, économique et technique à ces migrants dont elles veillent à l’intégration sociale et économique. Elles se voient donc contraintes de mobiliser leurs ressources limitées pour gérer une crise migratoire qui affecte l’Europe dans son ensemble.

De plus, les Régions ont également le devoir et la responsabilité d’assurer l’intégration des migrants et des réfugiés dans leurs territoires respectifs. D’une part, elles luttent contre la discrimination, le racisme et la xénophobie, tout en visant à promouvoir le dialogue, à assurer l’éducation des enfants de réfugiés, à encourager l’apprentissage des langues et à garantir les meilleurs soins de santé pour tous.